Dans les ruelles poussiĂ©reuses de Dakar, alors que le soleil amorçait sa descente dans lâhorizon, un groupe dâenfants en haillons parcourait les rues, des boĂźtes de conserve cabossĂ©es Ă la main. Ils allaient de porte en porte, rĂ©citant des sourates du Coran dans lâespoir de recevoir une piĂšce ou un morceau de pain. Ces enfants, quâon appelait talibĂ©s, Ă©taient nombreux dans la ville. PlacĂ©s trĂšs jeunes dans des daaras par leurs familles, ils apprenaient les enseignements religieux sous lâautoritĂ© de marabouts, mais devaient aussi mendier pour survivre
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